Retrouvailles (Pv Elisabelle K Philips)

Elle s'appelle Jolianne Catherine, et pour le moment elle se trouve à l'aéroport en France à Paris exactement. Elle est d'origine américaine, fan des langues, elle décide d'étudier à l'étranger. Malheureusement elle est loin de sa famille qui lui manque terriblement, elle n'a que 15 ans et c'est encore une petite fille. Aujourd'hui elle quitte la France pour revenir chez elle, en Amérique, à Seattle plus précisément. Elle a son avion qui part dans 20 minutes, elle attend, puis elle peut enfin prendre place dans celui-ci. Comme partout, l'avion a quelques minutes de retard, mais il s'envole assez rapidement. Pendant ce temps là, elle travaille à la main, ou fait des sudokus, elle commande un verre d'eau et une petite salade. A coté d'elle se trouve deux personnes assez âgées qui la regardent et parfois ils échangent quelques mots. Quelques heures, elle arrive en Amérique, ses parents l'attendent dans l'aéroport, dès qu'elle les voit, elle leur saute au cou. Ils ont changé, Jolianne observe, et connait ses parents malgré les années de séparation. Elle se demande aussi pourquoi sa soeur n'est pas là, alors qu'elle avait bien demandé à ce que tout le monde soit là. Après les retrouvailles, ils partent vers la voiture, Jolianne comme à son habitude reste assez silencieuse. Elle se met dans la voiture après avoir mit ses valises dans le coffre. Sa maman s'installe devant coté passager. Son papa s'installe quelques secondes après. Puis sa maman prit la parole, Jolianne la regarda, la voix de sa maman tremblait. Jolianne détacha sa ceinture pour se mettre au milieu derrière, comme ça elle se trouvait entre ses deux parents. Sa maman lui annonça que sa soeur, était malade, qu'elle était gravement malade, qu'ils ne savaient pas si elle allait s'en sortir. Jolianne ne dit rien, elle se tait... Puis elle entend le nom de la maladie grave : Leucémie et insuffisance rénale. Un coup de massue pour l'adolescente qui considère sa soeur comme sa meilleure amie. Une larme roule sur sa joue, et elle ne le cache pas. Sa soeur est donc à l'hôpital. Dans la tête de l'adolescente, tout se bouscule, elle revoit tellement d'image avec sa soeur. Jolianne sait ce qu'elle veut faire ! Elle veut aider sa soeur, quitte à perdre un rein, ou autre chose. Mais ça elle en parlerait qu'avec sa soeur, et puis fallait encore faire des examens. Jolianne ne dit qu'une chose à ses parents. Qu'elle voulait absolument voir sa soeur maintenant tout de suite. Une fois arrivée sur le parking, Jolianne sauta de la voiture avant même qu'elle ne soit parqué comme il faut, Jolianne se blessa un peu, mais ce n'était pas le plus grave. Elle demanda le nom de sa soeur, à l'accueil et sa chambre, on lui expliqua qu'elle était dans une chambre d'isolation, et qu'il fallait absolument qu'elle s'habille avec des habits spéciaux. Jolianne accepta. Si elle devait ressembler à un clown, elle ressemblerait à un clown. Elle se change, elle met une tenue stérille, un masque, enfin la tenue complète quoi. Puis elle voit sa soeur sur un lit, Jolianne rentra doucement dans la chambre, et attendit de voir la réaction de sa soeur tant aimé

Jolianne était dans la chambre, elle regardait partout autour d'elle, il n'y avait pas beaucoup de décoration ici. Jolianne vit sa soeur regarder par la fenêtre, Jolianne se doutait qu'elle voulait aller retourner dehors, pouvoir redanser comme avant. Sinon Jolianne se demandait si elle gardait toujours les bracelets qu'elle lui envoyait, Jolianne lui en prenait toujours quand elle partait à l'étranger. Sa soeur ne semblait l'avoir vue, pourtant Jolianne pouvait voir son reflet dans la vitre. Jolianne s'avançait, elle voulait tellement serrer sa soeur dans ses bras, elle était caline, Jolianne, mais elle se doutait qu'elle ne pourrait pas pour les microbes. Lorsqu'elle s'avança elle vit le ton un peu jaunatre de sa soeur, ça lui fit très mal au coeur. Une larme roula encore une fois sur sa joue, et elle ne put s'empêcher de pleurer, Jolianne avait apprit à pleurer en silence. Elle s'approcha doucement, et se mit accroupit au près de sa soeur, et lui prit la main doucement. Elle n'osait pas parler, elle voulait respecter le silence de sa soeur. Elle la regardait, et quand elle la voyait, Jolianne se sentait tellement coupable de cette situation, si seulement elle avait été là plus tôt, jamais ça ne serait arriver, elle aurait surement pu faire quelque chose pour elle avant. Elle décida enfin de parler, parler d'une voix douce mais tremblante d'émotion, elle n'avait presque plus parler anglais depuis longtemps et ça lui faisait bizarre, vraiment. Elle lui dit :

"Bonjour grande soeur... Comment tu te sens aujourd'hui ? Tu m'as manquée tu sais... "

Elle savait que sa question était mal placée, elle devait surement se sentir mal. Mais parfois, certains jours ça pouvait aller mieux que d'autre. Alors elle tenta de lui poser la question. Jolianne tenait toujours sa main dans la sienne, et lui serra doucement, elle avait besoin de contact en ce moment. Elle se sentait tellement fautive

Jolianne restait toujours près de sa soeur, et beaucoup de souvenirs remontèrent à la surface. Des beaux souvenirs comme des mauvais souvenirs. Mais celui qui resta le plus longtemps c'était les moments où elle passait du temps toutes les deux avant d'aller au dodo, que c'était Elizabelle qui la berçait avant d'aller au lit. Et maintenant que Jolianne était un peu plus grande, ça lui manquait beaucoup aussi. Jolianne vit alors sa soeur faire un signe, qui voulait dire de se rapprocher d'elle, Jolianne hésitait mais elle finit par le faire. Ca ne surprenait pas Jolianne que tout se fasse dans le silence car ça se passait souvent ainsi entre les deux soeurs, un regard, un geste elle comprenait ce que l'autre voulait dire. Jolianne comprit que le signe voulait dire vient sur moi, assied toi sur mes genoux. Encore une fois le même souvenir remonta à la surface. Elle se voyait à 6 ans sur les genoux de sa soeur, avant d'aller au dodo, elle ne voulait pas dormir et pourtant Eliza la prenait sur elle, elles parlaint, elle se faisaient des câlins. Des larmes recoulèrent sur ses joues lorsqu'elle repensa à tout ça, elle s'assied doucement sur elle, surtout que Jolianne avait grandit mais surtout grossit. Elle posa doucement sa tête dans le creux du cou de sa soeur pour faire comme un câlin. Jolianne avait tout mémorisé au niveau des gestes et des habits à mettre pour pouvoir rester au près de sa soeur : des gatnts, se laver les mains, porter un masque, tenue spéciale. Quand Jolianne parla à sa soeur de comment elle allait, sa soeur ne répondit pas tout de suite, ce qui surpris Jolianne car sa soeur n'était pas ainsi. Puis elle changea de sujet, elle comprit que celle-ci n'allait pas spécialement bien. Sinon elle aurait répondu à cette question. Sa soeur lui demanda si ça faisait longtemps qu'elle était rentrée, Jolianne fit non d'un mouvement de tête, puis prit la parole toujours avec un petit tremblement dut à l'émotion. Elle lui dit :

"Seulement 20 minutes. Dès que maman m'a dit que tu étais ici, j'ai voulu venir te voir et voir comment tu allais."

Jolianne savait qu'elle s'interessait beaucoup aux langues étrangères, tout comme son papa, qui aimait visiter des pays étrangers. Que ce soit en Europe, en Asie, en Océanie, en Amérique ou en Afrique. La seule différence c'est que Jolianne n'a vu que deux continents : l'Europe et l'Amérique. Mais elle préfère de loin son continent natal : l'Amérique. Etant petite Jolianne, quand elle ennuyait sa grande soeur, s'excusait toujours. Ou lorsqu'elle se sentait coupable, elle en parlait non pas avec ses parents mais avec sa grande soeur. Donc elle parlerait de son ressentit mais surtout qu'elle voulait l'aider avec un don de quelque chose. Jolianne prit une grande respiration, et doucement d'une voix tremblante, et en pleurant elle dit :

"Je suis désolée, je n'aurais jamais du partir aussi longtemps loin de toi. Tu n'aurais jamais été aussi malade si j'étais resté ici. Je suis désolée... J'aimerais tellement faire quelque chose pour t'aider, te donner un rein par exemple. Ou même de la moelle osseuse, je sais pas moi... Mais je veux t'aider."

Eliza fut surement touchée par les paroles de sa soeur, mais celle-ci était tellement triste de voir sa soeur ainsi, qu'elle serait capable de mettre ça sur son dos. En plus si elle avait été là avant, on aurait déjà pu lui faire des tests, et voir si elle était compatible, la maladie n'aurait surement pas progresser si elle était compatible. C'était pour ça qu'elle se sentait coupable. Jolianne pleurait toujours, et pourtant sa grande soeur, lui fit un sourire, un petit sourire. Elle disait que ce n'était pas de sa faute si elle était comme ça, que même si elle avait été là elle aurait été ainsi. Elle ne voulait pas qu'elle se sente coupable, mais c'était tellement difficile pour Jolianne. Celle-ci la regarda et lui dit d'une même voix remplie par l'émotion...

"Si j'avais été là, j'aurais fait les tests plus tôt. Et on aurait su si oui ou non j'étais compatible avec toi. Et je n'aurais pas une seule seconde hésité à donner un rein ou de la moelle. Et maintenant il est peut être trop tard... Je ne veux pas que tu meurs, j'ai besoin de toi..."

Elizabelle avait toujours eu une santé plus fragile que Jolianne, mais contrairement à elle, elle avait un morale plus solide ce que, Jolianne n'avait pas, ou presque plus en ce moment. Il y avait 15 ans de différence d'âge entre les deux filles, mais elles étaient très proche l'une de l'autre. Jolianne savait qu'elle devrait faire plusieurs tests, pour savoir si oui ou non elle était compatible. Elle était prête, pour sa soeur, elle le devait, puis sa soeur lui posa d'autres questions, est ce qu'elle avait pensé au fait que si elle tombait malade à son tour qu'est ce que cela ferait ? Oui elle avait réfléchit, mais elle tombera pas malade, elle ne peut pas. Jolianne leva les yeux vers sa soeur, et on pouvait y lire la détermination dedans. Elle lui dit :

'Je suis prête, j'irai voir un médecin en sortant d'ici. Je me sens prête Eliza. J'ai vraiment envie de t'aider, et je ne tomberais pas malade, et si c'était le cas, je ne sais pas ce que ça fera, mais je m'en fiche, pour le moment ce que je veux c'est qu'on trouve quelqu'un ou un traitement pour que tu guérisses, et si on doit m'enlever quelque chose, je le ferais volontier, et les parents n'ont pas à décidé de ça. C'est ma décision !"

Personne ne pourra faire changer d'avis Jolianne, sur le fait qu'elle veut être demandeuse pour les tests, et que si elle est compatible qu'elle devienne donneuse. Elle avait prit une grande décision en ce jour de son retour. Par contre elle ne savait pas qui elle devait aller trouver, mais elle demanderait surement conseil à ses cousins qui travaillent ici à l'hôpital.

Ceux qui connaissaient Jolianne savaient qu'elle était du genre très têtue. Que si elle avait une idée dans la cervelle, elle ne la changerait pour rien au monde. Sa soeur avait déjà essayer de lui faire changer d'avis, mais jamais elle avait réussit à le faire. Jolianne se doutait que Eliza lui ferait passer les tests par contre ceux à convaincre était les parents. Ca c'était une autre paire de manches. Mais d'un coté, ils voudraient surement bien, pour sauver leur première fille. Jolianne ne savait pas ce qu'on donnait comme médicament à sa soeur, elle ne savait pas non plus qu'il en existait plusieur. Mais Jolianne ne voulait pas trop poser de questions. Jolianne regarda par la fenêtre avant d'entendre la voix de sa soeur. Elle lui répétait encore, qu'elle ne pouvait pas savoir qu'elle tomberait malade, qu'elle n'avait pas à culpabiliset pour son état de santé, mais c'était tellement difficile à vivre pour sa soeur. Que ce n'était pas de sa faute, et elle n'aurait pas pu recevoir plus tôt quoique se soit car son état ne lui permettait pas. Jolianne ne répondit pas, ça ne servait à rien de discuter sur ce sujet là avec Eliza car celle ci pouvait être aussi têtue quand elle le voulait. Elizabelle tenait sa soeur comme lorsqu'elle était petite, elle lui caressait doucement le bras, étant petite ce geste la calmait, et parfois l'endormait. Mais ça ne marchait qu'avec elle, et personne d'autre. Jolianne regarda quelques secondes la fenêtre, Elizabelle fit pareil aussi. Jolianne se sentait un peu plus calme, sereine depuis qu'elle avait vu sa soeur et que celle-ci lui faisait des caresses sur ses bras. Ca n'avait pas changer et ça la rassurait un peu. Elizabelle parla, Jolianne tourna son regard vers sa soeur, elle ne pouvait pas prendre la décision seule, maman et papa devaient être d'accord, car elle était toujours mineure d'âge. C'est eux qui ont le derniers mots. Elle ne pouvait donc rien faire contre la volonté des parents. Jolianne baissa la tête, ça faisait mal d'entendre ça. Elle voulait tellement aider sa soeur mais si les parents n'étaient pas d'accord pour les tests, ça veut dire qu'elle devra laisser sa soeur mourrir... Jolianne leva la tête... Et elle dit d'une même voix :

"Mais s'ils veulent pas. Ca veut dire que je devrais rien faire, et que je devrais attendre ma majorité pour t'aider. Mais moi je ne veux pas que tu meurs. Je veux t'aider. Moi je veux pas rester sans rien faire..."

Elle se doutait que les parents diraient oui, mais tout était possible, qui dit qu'ils n'accepteraient pas le fait qu'elle soit compatible et pas eux, car Jolianne savait que ses parents n'étaient pas compatibles avec Elizabelle. Qui dit qu'ils ont encore l'argent pour passer ses tests ? Enfin, elle ira quand même voir son cousin et lui en parler avant d'en discuter avec ses parents

Jolianne se sentait mieux dans les bras de sa soeur, tous ses problèmes, ou presques s'étaient envolés. Presque ? Car la maladie était un problème pour elle. Les filles pouvaient compter sur l'autre. Et Elizabelle encore plus sur sa petite soeur. En tout cas Jolianne savait qu'elle pouvait compter sur elle, c'était pour ça qu'elle en parlait pour le moment. Même si la nouvelle de la maladie de sa grande soeur, la touchait beaucoup, Jolianne était heureuse de retrouver sa soeur, c'était une des seules personnes qui lui avait vraiment manqué lorsqu'elle était à Paris. Jolianne était partie quelques années, et elle ignorait les changements dans la vie de sa soeur, tout comme dans sa vie aussi à elle. En France on connaissait plus ou moins son nom, et il a été terni dans l'école où Jolianne se trouvait, car une rumeur a circulé par son ex petit ami. Ca avait beaucoup affecté la jeune femme et c'était aussi pour ça, qu'elle était triste au plus profond d'elle. Même ses meilleurs amis y avaient crus. Jolianne ne savait pas si Eliza était célibataire ou pas ? Et si oui, est ce qu'il accepterait qu'on soit proche toutes les deux ainsi. Enfin elle ne doit pas penser à ça. Mais c'est sur que si elle doit parler de son voyage en France, elle ne parlera pas de ça, elle ne voudrait pas ennuyer encore plus sa soeur. Elle a déjà assez de problèmes comme ça. Jolianne savait que ses paroles feraient réagir sa grande soeur, et elle eut raison, car quelques minutes après, elle vit sa soeur la regarder droit dans les yeux. Jolianne n'arrivait pas à soutenir le regard, chose qu'lele savait faire auparavant. Sa soeur lui dit, que ce n'était pas si grave s'ils ne voulaient pas ! Comment pouvait-elle dire ça ? Jolianne ne comprenait pas, elle en voulait même à sa soeur de dire ça. Puis qu'elle ne mourrait pas. Mais comment pouvait elle dire ça, elle n'a pas de transplantation, ni même de traitement par moelle osseuse. Les médecins traitent la maladie qu'elle a aujourd'hui, et elle est sur une liste d'attente pour une greffe. Son médecin lui avait encore dit hier qu'elle aurait une greffe bientôt. Mais c'est quand bientôt ? Et les traitements maintenant fonctionne, et elle disait qu'elle ne devait plus aavoir peur qu'elle meurt, elle ne voulait pas non plus qu'elle pense à ça. Jolianne lui dit d'une voix tremblante, avec une larme qui coula le long de sa joue, Jolianne en profita pour se mettre dans la position qu'elle se mettait lorsqu'elle était plus petite quand elle pleurait le soir avant d'aller dormir. Et puis ici elle avait juste la bague de ses parents, pas le nounours de sa soeur qu'elle lui avait offert donc, Jolianne était moins forte sans lui :

"Comment peux tu dire ça ? Si tu peux mourrir... Et puis quand tu dis bientôt pour la greffe c'est quand bientôt ? Ils disent ça à tous les patients, mais je sais très bien, que bientôt se transformera en des années. J'ai peur de te perdre. Je t'aime, je tiens à toi... Et je n'arrive pas à ne pas avoir peur Eliza. Je vais essayer de ne plus y penser, mais je ne te promets rien."

Jolianne tout comme sa soeur, n'aimait pas parler d'elle. c'était surement une chose qu'elle avait hérité d'elle mais aussi de sa maman. Mais elle trouvait toujours un moyen pour faire ressortir les sentiments : la danse pour Elizabelle, et l'écriture ou le dessin pour l'adolescente. Elle savait que sa soeur avait dure, c'est pour ça qu'elle décida de ne plus parler de ça. Enfin presque plus. Selon sa maman et sa soeur, le traitement faisait effet, puis elle était sur une liste de transplantation pour un rein. Et franchement Jolianne se demandait à quel rang elle était sur la liste. Surement pas dans les premières en tout cas. Jolianne avait vu à la télé que les famille avec comme un bipper et ça sonnerait s'il y avait un rein. En tout cas dans la voiture, si ses parents en avaient un, ça n'avait pas sonné. Jolianne n'imaginait pas non plus ce que sa soeur avait comme traitement. Elle savait qu'elle en avait un mais elle ignorait ce que c'était, et elle n'hésitera pas à faire des recherches sur le net. Elizabelle regarda encore sa soeur dans les yeux, Jolianne n'arrivait pas encore à soutenir le regard de sa grande soeur. Elle disait qu'il ne fallait pas qu'elle pense négativement, qu'elle doit rester positive pour qu'elle-même reste positive, facile à dire quand on ne sait qu'une partie de l'histoire. Apparemment elle était deuxième pour la greffe, donc ce serait pour bientôt, très bientôt. Il ne faut pas non plus qu'elle pense qu'elle va la perdre, car jamais elle ne la perdra, elle sera toujours là avec elle, toujours près d'elle si elle en avait besoin comme maintenant. Jolianne ne dit rien pendant quelques minutes, elle déposa sa tête dans le cou de sa soeur et passa délicatement ses mains dans son dos, elle avait besoin de cette étreinte avec elle, et de nouveau les larmes lui coulaient sur les joues. Elle allait essayer de rester positive mais elle aurait tellement dure, la seule façon pour elle de le rester, ce serait de savoir que ses parents acceptent pour les tests de compatibilité, en ne sachant pas bien sur, si elle est compatible ou pas. Jolianne lui dit d'une voix remplie d'émotions :

"Je vais essayer pour toi. Mais je ne promets pas d'y arriver. Deuxième ? C'est dans le haut du classement, donc ça veut dire que si je suis compatible, je pourrais te donner mon rein, ou autre, et que l'on te le donnera en premier. Car je ne voudrais pas que ça serve à quelqu'un d'autre. Je vais pas te perdre d'accord... J'essayerais de passer plus de temps avec toi, et d'en profiter un maximum. Merci Eliza."

Jolianne vit des signes de fatigue chez sa soeur, et pourtant elle tentait de lutter contre la fatigue, Jolianne faisait pareil parfois aussi. Mais elle savait que ce n'était pas bon, puis elle savait que Eliza voulait rester avec elle, mais Jolianne n'était pas un monstre, si sa soeur devait se reposer, elle resterait à ses cotés, elle veillerait sur elle. Jolianne lui dit d'une voix douce, après lui avoir fait un bisou à travers son masque :

"Tu es fatiguée Eliza, tu devrais aller te reposer, ça ne me dérange pas tu sais, et puis je pourrais veiller sur toi comme ça. "

Elizabelle était fatiguée, Jolianne l'avait remarqué, et elle émit l'hypothèse que c'était à cause d'elle. Ben oui Jolianne aime lui parler, aime être sur ou à coté d'elle. La prochaine fois, elle demandera tout de suite pour aller dans son lit, comme ça elle fatiguerait moins sa grande soeur, qu'elle aime énormément. Jolianne avait parler de sa soeur à tout le monde, déjà en France, en début d'année, on fait des tours de table, et on parle de sa famille, ... Et parfois elle avait du mal à terminer de parler de sa soeur, tellement qu'elle l'aimait. Ses meilleurs amis la connaissait, ses professeurs aussi. Mais le plus souvent on lui posait des questions : comment tu fais pour vivre sans elle ? Loin d'elle ? Parfois elle se posait ses questions là. Et elle n'avait pas de réponse. Jolianne descendit des genoux de sa soeur, Elizabelle lui avait demander par un geste qu'elle comprit tout de suite, Jolianne resta tout près d'elle afin de l'aider. Une fois assise dans son lit, elle fit de nouveau un signe à sa soeur, Jolianne alla la rejoindre. Petite elle aimait dormir dans le lit de sa soeur. Combien de fois ne l'avait elle pas fait ? Les parents se demandaient souvent pourquoi Jolianne ne venait pas dans leur chambre, mais il avait vite trouver la réponse, car une fois, ils sont venus voir dans la chambre de l'ainée et ils ont vu les deux filles dans le lit. Jolianne se coucha près de sa soeur, qui ferma ses yeux, et s'endormit de suite. Jolianne caressa le front de sa soeur, remit une mèche de ses cheveux, et l'embrassa sur le front en lui disant :

"Grande soeur, je suis là, je reste près de toi, je veille sur toi. Je t'aime ma grande soeur."

Jolianne resta silencieuse, et ne bougea plus dans le lit, pour ne pas réveiller sa grande soeur, qui dormait si bien. Dommage qu'elle n'avait pas son nounours avec elle, elle lui aurait prêter ou alors elle aurait pu s'endormir avec elle. Mais Jolianne même si elle était fatiguée par le voyage et le fait qu'elle se soit levé tôt, ne pouvait pas dormir, sachant que son sommeil ne serait pas paisible, et qu'il serait orné de cauchemars. Ou sa soeur mourrait.

Pendant que sa soeur dormait, Jolianne veillait sur elle, ça faisait un peu plus d'une demie heure qu'elle dormait, Jolianne était de nature curieuse, et elle ne s'empêcha pas de regarder ce qu'il y avait dans le petit carnet qui se trouvait sur la table. C'était des chorégraphies, malgré qu'elle n'aimait pas la danse, elle était fascinée par ce qu'avait écrit sa soeur. Elle le lit tout, puis le redéposa, quand elle vit une infirmière arrivé, elle la fixa et observa les gestes qu'elle faisait, elle changea la poche de soluté, Jolianne se posa des questions, mais resta toute fois silencieuse. Jolianne sourit lorsqu'elle vit sa soeur réveiller, elle fit un magnifique sourire. L'infirmière partit mais avant lui dit que s'il y avait quoique se soit, elle pouvait la bipper. Jolianne remarqua enfin qu'il y avait des photos de la famille dans la chambre. Elle sourit en les voyant, au moins sa soeur pensait à elle et à eux. Jolianne regarda sa soeur, mais elle ne lui dit pas qu'elle avait fouillé dans le petit carnet, mais Elizabelle savait que Jolianne avait fouillé, car Jolianne avait déjà fait ça étant plus jeune, il y a quelques années d'ici. Mais Jolianne qui était toujours inquiète pour sa soeur, lui demanda :

"Alors comment tu te sens grande soeur ? J'ai veillé sur toi pendant que tu dormais... Je m'occupe de toi maintenant comme tu faisais quand j'étais plus petite. Je t'aime grande soeur."

Jolianne se trouvait toujours dans le lit, couché pres de sa soeur, elle se blottit dans ses bras, et lui fit un énorme câlin, elle en avait tellement besoin, et puis Jolianne ne savait pas si sa soeur recevait beaucoup de visite. En tout cas, ses parents lui avait aussi dit qu'ils ne venaient pas la voir souvent car il n'aimaient pas la voir dans cet état, mais Jolianne n'aimait pas non plus la voir ainsi, et pourtant elle fait un gros effort pour être là à ses cotés, car elle aime sa soeur, et qu'elle veut passer un maximum de temps avec elle, surtout qu'elles en avaient déjà perdu assez avec le départ de Jolianne pour la France. Une fois le câlin finit, Jolianne demanda :

"Il te faut quelque chose ? A boire par exemple... ?"

Jolianne considérait sa soeur comme sa meilleure amie, elles ne se cachaient jamais rien ou presque. Donc elle savait que sa soeur n'écrirait rien de personnelle dans le carnet, et que son journal intime, elle le cachait quelque part. Mais Jolianne savait ce que c'était un journal intime, elle-même en tenait un en ce moment, et elle écrirait surement beaucoup ce soir en rentrant. Elle aurait pu très bien le faire pendant qu'Elizabelle dormait, mais elle n'y avait pas pensé du tout. Et ça elle ne savait pas si Elizabelle était au courant pour le journal intime que tenait sa petite soeur. Jolianne passerait tous les jours ici, quitte à faire ses devoirs à l'hôpital au chevet de sa soeur. Mais une chose est certaine c'est que même si les parents ne veulent pas venir, elle prendrait le bus ou en métro pour la voir, et ça rien ne pourrait faire changer d'avis Jolianne. Jolianne n'avait pas vu de nom dans le carnet, et elle se demandait vraiment si sa soeur était célibataire ou non, elle se souviendrait toujours de la première fois, où sa soeur lui avait annoncé qu'elle sortait avec un garçon, elle ne voulait plus voir sa soeur, elle avait pleurer et était montée dans sa chambre. Elle était encore petite, et elle croyait que sa soeur ne l'aimerait plus si elle aimait quelqu'un d'autre. Elle avait juste peur que sa soeur l'abandonne. Sur une des photos, on pouvait appercevoir Elizabelle et un homme, il avait l'air heureux. Jolianne se posait des questions mais elle les garda dans sa petite tête. Si sa soeur devait lui dire qu'il était, c'est à elle de le faire quand elle serait prête. Elle allait bien, il ne fallait pas s'inquiéter, Jolianne fut un peu rassurer. Elle l'aimait, Jolianne lui souris. Jolianne fit un énorme câlin à sa grande soeur, comme elle avait l'habitude de le faire quand elle était petite, elle sentit même un bisou sur le front, ça lui avait manqué, et des frissons parcoururent le corps de Jolianne. Elle lui fit un sourire, puis sa soeur lui demanda de presser le bouton de la télécommande pour monter la tête du lit, Jolianne le fit un peu, et demanda :

"Ca va comme ça ? Ou dois je encore le faire un petit peu ?"

Une fois fait, elle se remit de nouveau dans le lit et contre sa soeur, elle était bien là, et même si elle n'aimait pas les habits, elle pourrait rester des heures dans les bras de sa soeur comme au bon vieux temps. Elle se demandait quand même quand elle lui dirait si elle a un copain ou pas ? Et Jolianne avait grandit, donc elle ne partira pas en pleurant, maintenant ce qui est sur c'est qu'elle posera certaines questions, par rapport à lui, à sa soeur, mais aussi à elle. Car elle n'acceptera pas le fait de ne plus voir sa soeur.

Jolianne se posait des questions c'est vrai, mais elle ne voulait pas forcer sa grande soeur à parler si elle n'avait pas envie. Puis Jolianne savait que sa soeur était jolie et que les hommes tourneraient bientôt autour d'elle. Jolianne regarda sa soeur, quand celle-ci lui demanda qu'elle devait bien se demander qui était l'homme sur la photo. Jolianne la regarda et lui dit d'une voix douce, avec un petit sourire aux lèvres :

"C'est vrai... Mais tu n'es pas obligé de me le dire. Mais si c'est ton copain, d'accord je ne réagirait pas comme la première fois, je te parlerais toujours..."

Ben oui elle ne voulait pas forcer sa soeur, à parler. Jolianne ne dirait rien concernant Aurélien, son ex. Donc sa soeur n'était pas obligé de parler. Puis Elizabelle voulait son ordinateur, Jolianne ouvrit le tiroir et lui donna doucement, elle l'ouvrit et attendit ce que sa soeur voulait lui montrer. Jolianne avait une idée, c'est d'ailleurs pour ça qu'elle lui dit que si c'était son copain, elle lui parlerait toujours. Elle avait grandit et murit, donc elle ne fera pas comme quand elle était petite. Puis elle savait que sa soeur l'aimerait toujours malgré qu'elle aime un autre homme. Car l'amour qu'on a pour la famille n'est pas le même pour un homme. Mais en tout cas, Elizabelle pourra toujours compter sur Jolianne. Par contre elle se demandait pourquoi sa soeur avait ouvert son ordi surement pour lui montrer une musique, une danse ou une chanson...

Jolianne se doutait qu'elle lui montrerait quelque chose en rapport avec le chant ou la danse, vu que sa soeur ne vivait que pour ça. Jolianne avait pour habitude d'écouter et de regarder sa soeur, même si, elle se l'avouait elle n'aimait pas tellement ça. Elle était plus pour les sports en équipe et de ballon, comme le volley qu'elle avait pratiqué en France et qu'elle aimerait continuer ici en Amérique. Ou bien du Beach volley, donc du volley sur plage. Elizabelle avait peut être peur de lui en parler, vu sa première réaction, mais Jolianne avait 15 ans maintenant, elle avait grandit et murit surtout. Et quand sa soeur, lui parla que si c'était son copain, elle ne réagirait pas de la même façon. Sa soeur était d'accord, puis elle lui dit qu'elle avait vu juste, que c'était bel et bien son amoureux, Jolianne la regarda et souria, elle était tellement heureuse de savoir que Elizabelle avait trouvé quelqu'un. Jolianne lui dit doucement :

"Cool, c'est bien pour toi Eliza, je suis contente pour toi. Par contre s'il vient, je devrais partir ? Je pourrais pas rester plus longtemps avec toi... Mais promets moi que tu ne m'abandonneras pas même si tu es avec quelqu'un. J'ai besoin de toi moi... "

Jolianne lui avait avoué sa peur de l'abandon de sa soeur, même si celle-ci était partie pour la France, il n'y avait pas un jour, où elle ne pensait pas à elle, Elizabelle était et restera toujours dans le coeur de Jolianne. Elle aura toujours une énorme place dans son coeur. Elizabelle prit la parole, apparemment c'était un spectacle que ses amis lui avaient fait, c'était chouette de leur part. Jolianne lui sourit, et elle s'installa tout comme sa soeur, confortablement dans le lit et surtout, tout près, blottit dans les bras de sa soeur. Jolianne était attentive, très attentive. Lors d'un passage, l'homme parla et annonça qu'il était amoureux d'elle, ça fit sourire Jolianne. Puis il y eut le spectacle de danse. Une fois finit, Jolianne lui dit en souriant :

"C'est magnifique, c'est gentil de leur part, tu dois être heureuse de regarder ça n'est ce pas ?"

Jolianne se demandait si elle verrait un jour le copain de sa soeur, et si oui quand ? Franchement elle en serait heureuse de le rencontrer comme ça elle pourra lui poser des questions pour se rassurer car oui Jolianne était inquiète. Elle lui avait dit ses peurs, et sa soeur la rassura un peu lorsqu'elle prit la parole et de dire qu'elle allait rester disponible pour elle, peut importe ce qu'il arrivait de nouveau dans la vie d'Elizabelle, elle sera toujours là. Elle en faisait une promesse. Jolianne lui dit en souriant un peu :

"Merci Elizabelle, ça me rassure mais il ne t'arrivera plus rien, je vais t'aider à guérir en donnant un rein et voir si je peux te donner autre chose. Car je ne veux pas te perdre. Moi aussi, je serais toujours là pour toi."

Jolianne avait aussi penser à la mort d'Elizabelle, enfin si elle mourrait. Mais elle ne voulait pas y penser maintenant. Mais, si elle devait quitter ce monde, elle aurait toujours une place près d'elle, dans son coeur, mais aussi les photos qu'elle gardait précieusement. Jolianne se perdit dans ses pensées, mais elle revient à elle lorsque sa soeur lui parla. Même si elle n'était pas à la maison avec elle, Elizabelle proposa de faire un petit carnet dans lequel elle noterait des sujets qu'elle voudrait parler avec Elizabelle la prochaine fois qu'elle viendrait, c'est-à-dire le landemain. Jolianne répondit d'un ton plus enjoué :

"Oui ça me va. C'est une bonne idée, je compte venir tous les jours, mais j'espère que j'aurai enfin, qu'on aura des sujets tous les jours, mais déjà si je peux parler avec maman et papa des tests médicaux, ce sera un premier sujet pour demain. Sinon ça te derangera pas que je vienne tous les jours te voir ?"

Jolianne avait peur de déranger sa soeur, mais ça faisait longtemps qu'elle ne s'était plus vue et petites, quand Elizabelle partait sans sa soeur, Jolianne pleurait souvent mais quand elle revenait, elle la collait, et retrouvait le sourire. Elle essayait aussi de passer un maximum de temps avec elle. Elle avait peur de déranger surtout si le copain d'Eliza, était présent dans la pièce, ce qui n'était pas encore le cas. Jolianne était perdue, mais elle en parlerait avec sa soeur, voila un sujet que la jeune fille pourra écrire dans le cahier que les deux soeurs tiendront. Parfois, elle écrirait ce qui aurait été dit, puis son ressenti de la journée aussi. Et sa soeur pourrait le lire biensur, comme ça elle saurait l'état actuel de sa petite soeur. Pour Jolianne, elle avait deux mamans, la première était sa vraie maman et la deuxième se nommait Elizabelle.Elle la regarda et sourit, Jolianne lui rendit ce sourire. Elle voyait sa soeur heureuse malgré la maladie, même si elle savait que de ne plus faire son métier qu'elle aime était difficile pour elle, et qu'elle était triste. Johanne fut touchée par les paroles de sa soeur, et elle eut une idée : elle demanderait aux infirmières ou au médecin, si elle pourrait accrocher un poster ou une affiche qu'elle ferait elle-même dans la chambre de sa soeur, avec des photos de danseuses, des amies à sa soeur si possible, son compagnon aussi et Elizabelle au centre de l'affiche avec en arrière plan, un beau dessin d'une danseuse, Jolianne savait bien dessiner ça. Ca ferait surement plaisir à Elizabelle, enfin elle le pensait sincèrement. Mais quand elle voyait les numéros de danses qui ont été réalisé par ses amis et son petit ami, et leurs mots, elle savait qu'ils étaient tous avec elle. Elle sourit, Jolianne le fit aussi puis elle lui dit d'une voix douce :

"C'est super, oui je sais que tu aimes ce métier et j'aimerai faire quelque chose pour que ça te manques moins, mais je suis nulle en danse..."

Elle ne savait pas que le médecin de sa soeur, était en réalité son cousin. Mais une chose était certaine, c'est qu'elle devait aller en trouver un, pour avoir des informations sur les tests, puis demander pour la surprise de sa soeur : le poster... Mais bon Julianne savait que sa soeur n'avait plus 10 ans, mais d'une certaines façon, elle pourrait faire un grand cadre !