Je suis là Jolianne C. Philips

Karin travaillait à la caserne aujourd'hui, enfin pas comme médecin urgentiste, on avait besoin d'elle comme secrétaire, elle devrait surement faire les commandes, la vérification des sacs de secours, taper et ranger les rapports d'intervention de missions précédentes. Karin se leva vers 6h30 même si elle ne commençait qu'à partir de 9h. Elle prit une douche, s'habilla d'un joggins, d'un tee shirt et d'un pull ainsi qu'avec des baskets de sport. Karin prit un sac ou elle mit dedans des bouteilles d'eau, un jus de fruits, des fruits et quelques tartines, elle mit aussi un grand essuis de bain, car elle comptait prendre sa douche à la caserne, et une petite couverture. Elle mangea un bon petit déjeuner à base de céréale avec du café et du jus d'orange. Puis elle partit en courant en direction du parc. Le soleil venait de se réveiller, il n'y avait pas grand monde en ce jour au parc. Normal il est encore trop tôt. Karin continuait encore de courrir, lorsque soudain son regard vient se poser sur un petit corps, une enfant. Karin stoppa net. Heureusement qu'il y avait pas grand monde ! Karin l'observa, la fillette agée d'à peine quatre ans, cachait sa petite tête dans ses genoux, elle avait juste un nounours contre elle, et portait un kawai sur elle. Karin prépara doucement la couverture chaude. Mais de temps en temps elle regardait autour d'elle pour voir si la petite fille appartenait à quelqu'un. Car c'est indigne d'abandonner un enfant. Karin comprit alors qu'elle était seule. Karin souffla, elle remarqua alors par après les hématomes sur ses petits bras, Karin comprit qu'elle avait surement été battue, car oui une chute n'aurait pas fait autant de marques sur son petit corps. Karin comprit alors qu'elle devrait l'approcher en douceur, que la petite devait être morte de trouille en ce moment. Mais Karin essayera de l'approcher même si elle n'est pas sure d'y arriver. C'était la première fois qu'elle travaillait avec une enfant battue qui avait surement du fugué de l'endroit où elle se trouvait pour le moment. Elle savait qu'elle devrait appeler les urgences et la police, pourtant si Karin faisait ça, ça pourrait braquée encore plus la petite, et la rendre encore plus peureuse. Karin irait donc en douceur, et si la petite s'habitue à elle, elle n'hésitera pas à la prendre chez elle, elle connaissait déjà tellement un bon avocat. Karin s'approcha doucement, mais en restant quand même à une distance raisonnable pour ne pas faire peur à la petite fille. Elle tendit un bras avec la couverture, et l'autre main tenait une tartine préparé ce matin même. Karin savait que la petite fille avait fait, elle avait entendu les grondements de son estomac. Karin ne savait pas comment l'interpeller, si elle devait lui parler, ou la toucher. Karin préféra la première option celle de la parole, car les gestes risques de lui faire mal, ou elle risque de penser qu'on veut lui faire du mal. Karin marchait accroupit avec toujours dans ses mains la couverture et la tartine de confiture. Elle prendrait plus tard une petite bouteille d'eau, qu'elle donnera à l'enfant dont elle ignorait l'identité. Karin souffla un bon coup, puis dit d'une voix très douce, afin de ne pas effrayer encore plus la petite.

"Bonjour toi, je m'appelle Karin. C'est quoi ton prénom ? tu as faim ? Tu veux la tartine ? Tient prends là... Et si tu as froid, tu peux avoir cette couverture."

Dit elle d'une voix douce, celle qu'elle utilisait avec ses petits patients, ou alors avec les enfants des personnes qu'elle connaissait, et Karin lui fit un sourire rassurant. Elle voulait montrer à la petite puce, qu'elle était en aucun cas méchante

A coeur Ouvert